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Les
premiers modèles de Monster de 93 à 95 proposaient une suspension beaucoup trop ferme
du train avant, la fourche ne disposant alors d'aucun réglage. La fermeté
est d'ailleurs une caractéristique applicable à l'ensemble de la machine,
que ce soit au niveau des commandes (embrayage, poignée de gaz, sélecteur
vitesses ... ) ou encore de son comportement routier, les bosses et autres aspérités
étant plus digérées par votre anatomie que par les suspensions, orientées
très sport.
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 | Pour le coup, vous apprécierez
ou pas le confort relatif
de la "chose", d'autant que la position de conduite est assez spéciale
en raison d'un guidon placé bas et encore plus si des bracelets y sont
installés.
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 | Sur
route viroleuse au
revêtement propre, le Monster
donne le
maximum de son art. Elle n'est pas de
ces machines instinctives qu'on conduit vite,
avec la tête ailleurs. Toutes les informations concernant la mécanique et
la route
sont retransmises en direct intégral. Les « Duke » apprennent réellement
à
conduire, à se servir des transferts de poids, du contre braquage,
du frein moteur, du déhanché, pour
aller vite en toute finesse. La partie-cycle, très rigoureuse,
permet de corriger
proprement une trajectoire ou d'appuyer un freinage dans l'angle.
Authentique sportive sans chichis, le Monster
demande
un dévouement total à sa cause pour
être appréciée.
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 | Pour
le passager, un
rapide coup d'œil sur l'arrière et sur le dessin de la selle ainsi que sur
la forme et la disposition
des poignées de maintien vous fera comprendre que le plaisir Monster se déguste
en solitaire. Enfin, vu la définition même du concept, envisager de
traverser la France du nord au sud en position passager sur un Monster relève du
masochisme ...
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Enfin avec le millésime 2000, les M 900
i.e. se singularisent par un confort général en net progrès, que ce soit
au niveau des suspensions, de la position de conduite ou des différentes commandes.
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